Entre Marbella, Malaga et l’Alliance Francophone, il s’agit avant tout d’une belle histoire d’Amour…
Probablement les conséquences d’un filtre magique préparé par votre amie, mon amie, « la fée » Marie Dominique Blohorn, fondatrice de l’Alliance Francophone en Espagne.
Comme dans toutes les histoires d’amour il y a peu de place pour la raison…
Et je me demande parfois comment de telles réunions généreuses, désintéressées et humanistes peuvent encore avoir lieu dans un monde devenu de plus en plus en plus violent et égoïste !
Ce qui nous réunis ce sont des valeurs universelles attachées à nos langues respectives !

Ce n’est pas une idéologie mais un idéal qui anime des peuples en marche vers une solidarité de l’esprit, plus comme « art de vivre » que comme langue devenue en l’occurrence trait d’union, révélatrice de sentiments...

Déraison vous dis-je, peut-être, mais au service de la raison pour édifier entre nations majeures une véritable communauté culturelle.
C’est là une ambition humaniste, qui est le fruit du Siècle des Lumières, de la Déclaration des Droits de l’Homme, et des Poètes.
Voici l’ambition qui anime depuis de nombreuses années déjà, notre amie Marie Dominique, Déléguée Générale de l’Alliance Francophone,
SAR Carmen Ulloa y Suelvès notre Présidente d’Honneur
et votre nouvelle Présidente, ma chère amie Rémédios Nieto de del Rio…

Je voudrais m’arrêter à ce stade de ma courte intervention, rassurez-vous, pour vous dire à quel point le dynamisme, le courage, l’enthousiasme, et quelque part, là encore, la saine folie de cette femme, me fascinent.
« A Rémédios, rien d’impossible » semble être sa devise !
Je vais vous faire une confidence, je crois que cette femme doit se droguer, et qu’elle drogue ses militants…
Une drogue devenue rare, et toujours hors de prix : l’amour !
Je voudrais avoir une pensée pour notre amie Eliane Thorn, hélas absente ce soir, toujours au rendez-vous de la solidarité avec et pour nos projets.

Je salue notre ami Hakim Oualitt, du Maroc, qui va avoir la lourde tâche de structurer l’Alliance Francophone dans son beau pays !

Ce qui est important c’est le partage et l’échange.

Parce qu’aucune civilisation, aucune culture, ne peut se développer, ne peut progresser, sans à la fois préserver son identité, et s’ouvrir sur les autres, sur le Monde.

L’ouverture sur le monde je l’ai constatée hier à Malaga où j’ai eu le privilège d’être invité, dans un cadre enchanteur, au Gala des Consuls organisé par mon frère, Don Baldomero San Miguel Pardo, Consul de Panama !
Encore un membre du Comité d’Honneur de l’Alliance Francophone !
C’est l’homme des paradoxes… Il se dit « Doyen » du Corps Consulaire alors qu’il suffit de le regarder pour constater qu’il est l’incarnation de la jeunesse, du dynamisme et de l’élégance !
Il a aussi une qualité rare en Amour, cet amour que j’évoquais au début de mon intervention, c’est qu’en plus il est fidèle à ses idées, à ses projets et surtout à ses amis…et ils sont nombreux qui comme moi sont souvent émus à la lecture de ses petits mots amicaux et chaleureux qui viennent ponctuer les périodes tristes ou heureuses de nos vies.
C’est un roc de fidélité !
Ses amis ils sont là partout où il est, et, naturellement ils sont là ce soir !

Je salue Fausto Martinez Villa, Georges Benett, et que les autres me pardonnent de ne pas les évoquer tant la liste serait longue !

Vous avez su, mes amis, rassembler toutes les valeurs que nous défendons et qui ont contribué aux rayonnements de nos pays respectifs et de leurs cultures.
Il y a, comme dans toutes les grandes histoires du monde, « le savoir-faire » que nous venons d’évoquer, mais il y a aussi le « faire-savoir », la communication, l’arme fatale du 21ème siècle…

Je remercie donc deux fidèles compagnons, deux artistes de la communication, Félix Ramos et Victor Emmanuel…

et bien sûr Antoine Dureau de Fürst, ma voix espagnole de ce soir, dont je salue l’excellence de l’organisation et la rare qualité de savoir conjuguer l’efficacité et la discrétion !

Certains peuvent se demander pourquoi défendre les cultures et les différences…
Je leur répondrai en interprétant Gandhi !

C’est l’action et non le fruit de l’action qui importe.
Nous devons faire ce qui est juste.
Il n’est peut-être pas en notre pouvoir, peut-être pas en notre temps, qu’il y ait des fruits.
Toutefois, cela ne signifie pas que nous devions cesser de faire ce qui est juste.
Nous ne saurons peut être jamais ce qui résultera de nos gestes, mais si nous ne faisons rien, il n’en résultera rien.

Parce que, nous le savons, les acteurs de la diversité ne sont ni les cultures, ni les Etats, ni même les civilisations…
Les acteurs de la diversité ce sont les Etres humains, et vous en êtes mesdames et messieurs les plus brillants représentants !
Bonne soirée, et merci pour votre attention.

Jean R. Guion